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Ma Piaule

2 décembre 2008

*Attention* Gros son bien trash

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16 mai 2008

Passy mal

Au fil de mes pérégrinations internet-autiste-hic, je suis récemment tombé sur le blog d'une donzelle d'une vingtaine d'année dont j’ai trouvé le titre http://maviedeconnasse.hautetfort.com/, et le sous-titre : "toutes nos petites péripatéties à Passy (et ailleurs)" très prometteur.

La charmante personne y décrit sa vie sentimentale et familiale. On peut y lire des textes drôles et travaillés dont le charme tient, à mon sens, surtout à l'expression de formules et tournures de phrases n’appartenant qu’à un certain milieu.

C'est justement là, à mon humble avis, que le bât blesse.

Ce genre de blog, pour amusant, distrayant, et même attendrissant qu'il soit, se situe volontairement dans le droit fil des productions diverses et variées de certaines gens qui se font une publicité d'appartenir à une classe privilégiée. On y lit à chaque ligne une citation de boutique, de marque, d'estaminet, dont le caractère exclusif se veut constamment rappeler "qu'on en est, que l'on connaît".

C'en est gênant.

ON A COMPRIS.

Cela finit même par gâcher la lecture.

Mademoiselle fait partie des gens comme il faut, et de marteler force détails censés le prouver et n’ayant finalement pas grand-chose à voir avec les histoires racontées, ou les prolongeant d'une façon trop systématique pour être naturelle, comme autant de "moi je moi je", ou "papa il papa il" visant à certifier une situation sociale, ou un pauvre hère qui, fier de son aïeul ayant un jour croisé par hasard une personnalité et s'étant fait photographié avec elle, se fait une loi de la montrer à tous les gens qui entrent chez lui, démontrant par là même que la légende et le fantasme qu'il se fait du statut social de son ascendant lui est surtout cher à cause de son inaccessibilité. 

Et, pour comble de snobisme, on assaisonne le tout d'une sorte de pseudo rébellion qui, pour vouloir dire à grand renfort de termes obscènes, "Papa il est trop con, c'est un con de riche..." ou "moi je suis tellement riche je suis une sale connasse une pute", cherche en fait uniquement, à se placer, à se situer, ou, selon une expression vieillie, à "poser" (Cf. Lolita Pille, Hell qui en modèle du genre, décrit à longueur de page le mode de vie des nappies pour bien rappeler qu'elle en a été mais qu'elle cherche autre chose parce que, tellement "high level" que même ça, pour elle, c'est de la merde).

Tout ces gens posent.

En distillant au gré du texte références sur références censées éblouir et susciter l’envie, ils nous disent d'abord "Mon milieu social est parfait et supérieur au votre" puis, continuant à situer ce milieu à un niveau inaccessible au commun du lecteur tout en le leur faisant miroiter au fil de leur prose ils nous disent ensuite «Ce milieu, vous n’en ferez jamais partie», enfin, terminant leur fastidieuse démonstration par un pied de nez, ils nous disent "Ce milieu dans lequel je vis qui pour vous est la perfection est, pour moi, de la merde ".

L’on se retrouve donc devant le raisonnement suivant :

1. Je provoque un sentiment d'envie en étalant le maximum d’attributs de mon milieu supérieur possible : surenchères de références à des lieux inaccessibles auxquels j’ai accès, des gens connus que je connais, des marques de luxe que j’achète, des fêtes mondaines où le champagne coule à flot et où j’appelle les stars par leur prénom auxquelles j’ai participé etc. (et Poliakov a justement défini ces fêtes comme un attribut distinctif de classe).

2. J'ai provoqué un sentiment d'envie et je valide Jean-Pierre : maintenant que j'ai bien décrit la célébrité et le luxe des personnes, des objets et des endroits encombrant ma vie, les magazines chez votre coiffeur et vos rêves, je lance une multitude d’incidentes censées vous faire manger le pissenlit par la racine et, pour protéiformes qu’elles soient, signifient toujours : « Tout cela, c’est vos rêves, et pour moi qui les vis, vos rêves, c’est rien que de la merde ».

On le voit, on touche ici à la quintessence du snobisme, à savoir la propension à se prévaloir et se vanter d’une qualité que l’on envie en fait soit même et dont à force d’y prétendre l’on démontre finalement la lacune (Gonzague de Saint-Bris a très bien défini la notion dans Qui est snob ?).

Et d’être snob, ce genre d’auteur s’en accuse inconsciemment de deux façons.

La première, en faisant surenchère de références décrites comme une pénitence au lecteur d’une façon trop récurrente et faussement anodine pour être honnête : si j’aime me promener dans la montagne l’après-midi, faire une pose en buvant de l’eau fraîche et terminer par un bon dîner chez des amis, je n’en fais pas pour autant le récit en vantant la qualité de l’air si désespérément pur de cette montagne sainte Victoire que s’en est douloureux, en faisant le panégyrique de cette eau au nom-germanique-imprononçable si bonne pour mon corps tant qu’elle n’est servie que dans les bars à eau dans le vent du marais, ni de ces amis qui nous ont décidemment servi les seules tartes au citron meringué qui soient, « les tartes au citron meringué de chez Fauchon ».

La seconde, c’est que lorsque l’on est d’un tel milieu, même les fins de race qui y sont les seules personnes à en être vraiment dégoûtées n’en parlent pas de cette façon. Soit l’on est écoeuré par un repas excessif que l’on vomit au sens propre du terme, soit l’on en est seulement repu, et l’on en fait au mieux la critique que pour mieux souligner le plaisir que l’on y a pris.

Et c’est bien là le fait de ce genre d’écrivains, les Athénaïs de la Taille, Lolita Pille et autres Beigbeder qui les édite et aspire naïvement à atteindre au génie singulier d’un Houellebecq : conspuer un monde qu’en fait ils chérissent par-dessus tout, cracher publiquement dans une soupe qu’ils se délecteront ensuite de boire en petit comité, exonérer leur propre merde afin, à la première occasion, de mieux s’y complaire.

Et un Robbe-Grillet dont la moindre des qualités ne fut pas qu’il réunissait d’une façon assez rare celles d’érotomane public et d’académicien a pu dire de l’un d’eux « il gâche son talent, mais il le gâche avec génie »…

Pet à son âme.

11 mai 2008

Blog de merde

Quand j'ai commencé ce blog je me disais : un endroit de rencontre de discussion, grâce auquel je passerai plein de moments sympa.
Au premier visiteur j'ai sauté au plafond. J'aurai voulu être là pour lui serrer la main, l'accueillir d'un grand "Bienvenu" plein d'empathie. Il avait tapé "ma mère veut ma bite" pour arriver jusqu'à moi.
J'ai commencé à remplir ce petit espace personnel des trouvailles amusantes faites sur internet, vidéos drôles, images inattendues, et pensées marrantes en me réjouissant de les partager avec mes nouveaux amis.
Avec le blog, je voulais m'aménager une petite chambre virtuelle, où disposer avec humour, tout ce que je trouvais sur internet quand on y va dans les moments d'ennui.
Comme je commence un peu à en avoir marre, je raconte ma vie. Un bout à Robert, qui passera tout à l'heure en ayant tapé "mamie sodomise son petit-fils avec un god ceinture" dans son moteur de recherche, la suite à Rocco qui tombera en cherchant "péter le cul à son chien", la fin à Gérard, qui n'y trouvera pas comment "défoncer la chatte à la voisine avec un god perceuse".
Mais je les aime quand même, ces requêtes de la dernière chance qui me fond bondir le cœur en même temps que mes stats de visiteurs : "j'en ai eu 3 aujourd'hui ! Cool !! le bouche à oreille commence à marcher après 6 mois !"
Il faut dire que ça se mérite, des lecteurs fidèles : une mise à jour quotidienne, des petits trucs drôles par-ci, des petits trucs excitants par là... Mais comme je ne suis pas sûr que ça plairait Robert, Rocco et Gérard, je crois que je vais me recycler dans le porno.

11 mai 2008

Le plongeon renversé

"On appelle ça un plongeon renversé : on plonge en avant et après on revient en arrière..." XD Bien fait kéké !!!!
Renversant en effet !!!

 

4 mai 2008

Chuck Norris, la légende

Chuck Norris facts... Qui ne connaît pas ?
Et maintenant voilà une des raisons de cet engouement : le personnage est vraiment comme ça !
En cliquant sur la vidéo vous en aurez la preuve, (la vidéo n'est pas truquée).

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30 avril 2008

Confessions intimes

(Tout cela est vrai)
Le générique de confessions intimes est pas mal fait. Il peut intéressé le chaland : des rush enfilés comme des perles,
à la chaîne avec des caractères forts, marqués socialement. Ce soir on a le bof dont la femme fait des photos seule et drague sur Internet sans que son conjoint arrive à l’en empêcher, l’ado qui envoie chier sa mère, la jeune femme qui rêve de son mari en stripteaseur, etc… Tout cela réuni pour les besoins de l’émission sous le thème de "l’amour est-il possible ?" (http://videos.tf1.fr/video/emissions/confessionsintim/0,,3830645,00-tf1-video-confessions-intimes-plus-confiance-toi-.html). Oh mon Dieu ! Là je déconne, mais je mords graaaaaave. Putain il y a tout même la vieille qui en a marre de tout faire et d’être délaissée par son mari à 50 ans ! (Et on y sera vite)...

Et là, premier reportage… je suis mort de rire. Alors : Gilles, Robert, ou moi dans 20 ans, voit sa femme, Carine, Pépita, ou j’ai-plus-assez-d’imagination-pour-imaginer-un-prénom, draguant les hommes via un site Internet où la belle, plantureuse, n’ayant pas honte, s’expose, de façon assez surprenante, en postures coquines parce qu’ « elle a besoin de liberté ». Mais c’est vachement intéressant bordel ! Moi ça me fait marrer... Pour ne pas pleurer. C’est juste une fille pour qui il faudrait un alpha mâle au mieux de sa forme tous les jours … un truc qui n'existe pas quoi.

2ème épisode. Christophe et Véronique, la cinquantaine bien sonnée. Véronique est à la maison, Christophe est sur les routes. Il est camionneur. Et Véronique, elle en a maaaarre. Elle nettoie, elle lave, elle frotte, mais elle voudrait un beau château. En Espagne de préférence. Véronique, elle rêve, toute seule, pas sur commande, et devant son mari, que ça fait chieeeeeeeeeer. Le jardin déguelasse, la saleté omniprésente, et pourtant, c’est propre ! Les remarques, les récriminations, les reproches. « Et toi tu fais quoi ? Tu viens tu veux que mettre les pieds sous la table ! » Et voilà. Véronique, elle ne veut pas un alpha mâle comme Pépita, elle demande juste un petit peu d’attention. Putain, c’est instructif ! Le mec lambda là, moi, se dit « elle me saoule, c'te conne, moi je bosse, ça me chier, j’ai pas envie de me faire emmerder dès que je rentre du taf, le ménage c’est son boulot (Et là je vous sors l’argument réfléchi. Sinon ça se limite : « Ooooh, » et un plongeon dans l’oreiller). Remarquez, elle a du mérite, Véronique. Elle réagit d’abord primitivement : « tu m’aides jamais », « tu participes pas » « tu ne me respectes pas »…puis constatant à juste titre qu’il n’y a pas d’argument plus improductif, elle change de tactique. Finalement, prenant sur elle, elle réattaque : « je veux qu’on change » « chérie j’ai besoin de toi » « j’ai envie que tu me prennes sur toi », et toutes les petites capitulations de l’ego si douloureuses à consentir car donnant le sentiment de s’abaisser. Et ça ne marche, forcément ! Le type, (le beauf, nous tous, dans le quotidien) se dit « AAAAh mais quoi ! Fais chier ! » ou « eh bin tiens le voila ton bisou ! »… Et le pire c’est qu’en l’occurrence, Véronique supporte que son mari la trompe... En gros Véronique est dans la position de Gilles : amoureux, ne voulant pas lâcher, tenant très fort à sa moitié, en face Christophe, dans la position de Pépita : voulant s’éclater, aimant bien son conjoint, mais voulant aussi le beurre l’argent du beurre et le cul de la crémaillère, par manque de maturité affective, en somme. Véronique manque d’un homme qui montre qu’il est un homme, dans le sens où les femmes les conçoivent bien sûr, mais surtout, elle demande juste de la tendresse. (Évidemment à chaque fois on a la coach qui d’un coup de baguette magique va tout résoudre…amusant et attendrissant même, quand on est bourré, mais complètement inutile).

3ème épisode. Gillaume, hardcore gamer attardé de 20 ans « se comporte comme un pacha » (sic), et Martine sa mère qui bosse et n’en peut plus de voir son fils collé à son PC « se couper du monde » et n’avoir aucune vie : - « Et t’as rien fait de la journée : tu vis avec moi et tu t’intéresse pas à moi, moi aussi j’ai envie de me détendre…etc etc etc » « c’est pas l’hôtel »… et finalement : « moi je démissionne », « C’est quand toi t’as décidé etc… C’est quand tu seras tout seul que tu pourras te permettre ce genre de truc ». Là, pas de problème de femme en quête permanente de l’homme parfait, ni de femme délaissée , juste la douleur d’une mère, qui se sent désarmée, sans argument et blessée dans sa sensibilité de mère. « Je l’aime je veux pas le perdre je comprends pas ». Et il se couche à 3 heures tous les soirs. Rien à faire. Dialogue impossible de part et d’autre. Problème : on fait les courses, elle oublie « qu’il n’a plus 5 ans » (sic dixit la coach). CSq : « elle trop sur mon dos... 22 voila la coach : inquiète de voir le petit s’enfermer dans son monde etc… Pour elle problème des deux côté. Les hardcore gamer : pansement échappatoire comblant l’absence réelle ou symbolique d’un parent dans les familles monoparentales dans la plupart des cas. Problème de la mère « faite lui confiance. Laissez le se planter s’il veut se planter, laisser le vivre ». Merci la coach ! Guillaume est un taré qui a eu un choc affectif gravissime dans l’enfance et grâce à elle sa mère et lui ont pu pleurer devant la caméra. Au final on a des femmes qui font chier mais toutes des femmes qui demandent du rêve, et du romantisme, et à la fin un bon cop de bite ce que les hommes, dans leur esprit de synthèse inadapté résume à du sexe.

Mélanie qui veut tous ses fantasmes avec son compagnon veut « se poser après le boulot » Une fois chippendales une fois pompier… Lui : console, jeu de foot… « Quand je t’ai connu t’étais pas comme ça hein »… « Je suis vraiment sa mère, sa bonne pas  sa femme sa copine… ». Lui : « C’est vraiment la mèmère quoi ! qu’elle se détende quoi on peut laisser la vaisselle dans le lavabo merde » Les courses… «  À quoi ça sert de regarder les jeux à 10 euros ? » Réaction primaire : « moi je prends mes kellog’s tu te démerde » « on dirait un gamin qui veut sa voiture » Le soir : elle veut son homme lui, il joue. Le lendemain on regarde les avions décoller parce qu’on est obligé et à l’arrivé madame se reprend à rêver chippendales et tutti quanti. Alors c’est quoi le problème ? Coooooooooach ! « Alors euh il faut qu’elle arrête de vouloir le faire rentrer dans des ses cases, et lui il doit arrêter d’être passif ». Ok merci casses toi. « Eh euh les devoirs, Fabien doit prendre des cours de striptease ». E elle : « je veux de bougies en rentrant, la table et tout, je suis fatiguée en rentrant moi ! » Et il le fait ! Et il lui fait un enfant ! Et ils se marient ! Merci, Confessions intimes !

17 avril 2008

Trucs improbables


 

16 avril 2008

Ethologie de la drague

Elise seule, et à la recherche du prince charmant.

A une soirée du rallye du Louvre, une fois de plus où je me suis retrouvée seule dans mon coin à faire la potiche, je me suis amusée à observer le va et vient des garçons et des filles sur la piste de danse. J’avais remarqué un garçon depuis plusieurs soirées qui avait vraiment l’air bien. Grand, beau, très chic dans son costume ceintré, et qui dansait bien. La première fois que je l’ai croisé c’était rue Mozart, il devait rentrer de cours, et ma mère connaît un peu la sienne parce que sa sœur a la même répétitrice que ma cousine. Après je l’ai revu à une soirée, et la troisième fois que je l’ai vu, à la soirée Brutionne, complètement par hasard, mon cœur s’est mis à battre.

Il m’a remarqué c’est sûr, parce qu’alors qu’il était en train de discuter dans un petit groupe, il a tourné les yeux vers moi et m’a fait un petit sourire. J’ai eu peur parce que je ne m’y attendais pas et j’ai baissé les yeux, rouge de confusion…

Il est allée dansait, avec cette idiote de Laurence, pour la deuxième fois de la soirée. Tout en discutant avec une amie, je l’observais du coin de l’œil. Ca faisait deux heures que j’étais là et la soirée commençait vraiment. Et là tandis que j’avais fait exprès de me placer un peu en vue, dans ma belle robe longue bleue marine en satin, ce que j’attendais depuis si longtemps se produisit : Nicolas se dirigeait vers moi, alors que le DJ venait de mettre ma chanson préférée, l’aventurier d’Indochine « Bob Morane contre tous chacal, l’aventurier contre tous guerriers… »

Je me suis légèrement tournée vers lui en bredouillant quelques mots à mes amies, afin de pouvoir lui tendre ma main gauche avec un petit sourire pour que nous allions danser, et il arrivait, en souriant !

Ca y est il était à 3 mètre de moi, j’entendais déjà son invitation un peu gênée : « acceptes-t cette danse ? » son bras se tendait déjà.

Je lui souris, commençais à ouvrir la bouche.

Horreur ! Il tourna la tête un peu gênée vers moi et passa pour demander encore à Laurence qui était derrière nous !

J’étais morte de honte. En plus mes amies avait tout remarqué et pouffaient déjà en essayent de se retenir ! A chaque fois c’est pareil. J’ai beau faire des efforts c’est toujours comme ça que ça finit ! La seule fois où on m’a invité à danser c’était un gros qui avait l’air vulgaire et ratait toutes ses passes. Il m’a même fait une clé de bras et toutes les filles autour, dont Laurence, l’ont remarqué, et leurs cavaliers, et François un ami vantard comme pas possible de Nicolas n’a pas arrêté d’en parler à tout le monde. La prochaine fois je mettrais une robe rouge comme Emilie, ou mieux un énorme décolleté comme cette pouffiasse de Sylvie !

 

# 1 bis Fanny l’heavy salope

« Nan mes les garçons c’est pas compliqué chérie. Tu vas au pub quand il y a pas match, sinon ils te regardent même pas, et en 20 minutes t’es sûre de trouver un bon coup de bite pour la soirée. »

Elle est conne Nathalie. Il faut tout lui dire et seule c’est clair qu’elle arrivera jamais à se ramener un mec.

Enfin, c’est une bonne copine avec je peux sortir, au moins elle ne me fait pas d’ombre, et elle est présentable. Je dois quand même lui dire : chérie quand tu sors en boite c’est noir, quand tu veux te faire remarquer dans un bar, c’est blanc ! (on est en avril, ça va encore).

Oui celle-là, pas la jupe au dessus du genoux avec la coupe dégradée, c’est ce que je veux mettre ce soir. Avec mon débardeur assorti au dessus du nombril ça a fait ses preuves.

On allait sortir, en semaine à partir du mercredi de préférence pour être les seules filles un peu sapées, et se poser bien en évidence sur les tabourets en hauteur autour de la petite table ronde près du bar, que j’avais repérée un soir avec Carine. J’avais mis mes escarpins pointus noirs vernis avec une petite boucle façon ceinture sur le côté du bout de la chaussure.

On n’était pas là depuis 15 minutes qu’un gosse bo entre, chemise ouverte (un peu bôf mais le reste allait bien) et surtout le détail qui tue que j’adooore : sa chemise ouverte laissait voir un torse un peu musclé sexyyy ! Armani en plus, marque que j’adore sur les mecs.

J’ai bien fait de me refaire le ticket de métro tout à l’heure. Trop mignon !

Mais là ça va pas aller… j’aurais dû m’en douter avec sa chemise ouverte. Il va voir le serveur baraque méditerranéen avec un piercing sur le sourcil gauche celui qui fait du rubgy et qui a sauté Carine il y a deux ans, en lui criant « comme d’habitude !! » ou un truc dans le genre et il se prend un gros vent genre « je vous connais pas mais je vous sers quoi ? ». Un petit frimeur quoi. Je l’ai quand même regardé avec mon petit regard spécial, mais quand j’ai vu qu’il parlait avec deux filles avec des pulls jupes en laine, j’ai laissé tomber. Moi il me faut un dur, et un conseil les filles, ces mecs là c’est trop pas des bons coups.

Alors les filles comment on fait dans ce cas là ? Et bin on recommence parce que le bar est plein de mâles en chaleur, et au pire on a toujours les cadres un peu bof qui sortent que pour ça.

Petite cambrure de reins pour refaire sortir mon tatouage trop beau que j’ai fait il y a 8 mois au cap d’Agde, regard spécial, et ça mort tout de suite.

Approche classique : « ça va les filles ? » « Ouais !! ».

Il nous sert un verre, je suis obligé de chauffer le mec pendant que Nathalie va se refaire une beauté aux toilettes et s’est parti, il est chaud, me glisse un mot à l’oreille je bouge pas quand il me pose la main sur l’avant bras, je l’encourage avec mon regard spécial, bouge bien les fesses etc… (Chacune ses techniques les filles et là il y avait urgence si vous voyez ce que je veux dire).

Quand Nathalie revient, je profite qu’il est allé fumer pour la rencarder sur mes intentions. Quand il revient il faut encore le ferrer. Nathalie dit qu’elle va y aller, moi que j’ai envie de rester, pour qu’on finisse la soirée ensemble avec ses potes, et le tour est joué.

Il me raccompagne, et c’est gagné ! Les mecs, ils sont tous pareils.

 

La morale de l’histoire

Alors les filles :

Il faut pas être coincée et s’habiller sexy !

On sait jamais et le mâle doit comprendre vos intentions.

Un petit haut, des talons c’est plus explicite, une jupe (là on était mi-saison ça allait encore)

Moi je venais de me faire des mèches blondes avec les cheveux en pointe et ça les mecs, ils adorent.

Une bonne copine dans la même démarche et qui peut rentrer seule, et toujours les filles, des capotes, on sait jamais.

Moi je vos donne un conseil : le pub, c’est vraiment un bon plan.

15 avril 2008

Ethologie de la drague

Bibi, seul et vraiment envie de rencontrer une fille.

Un jour dans le train, il y en avait une, vraiment mignonne. Je la regardais à la dérobade, n’osant pas croiser son regard que j’espérais se détournait du paysage pour moi, béat et la mâchoire pendante. 5 stations que je la matais. A la 6ème un beau black se lève, lui fait un petit sourire, elle lui adresse le même, et prend son petit bout de papier griffonné d’une adresse mail et d’un petit compliment facile. L’enculé.

Looser. Je suis une buse, décidée à ne pas le rester, aussi, filles s’interrogeant sur la psychologie d’un dragueur en devenir, ou garçon ayant besoin d’être rassuré ou préférant vivre les échecs par procuration, mon histoire peut t’intéresser.

Comment devenir cet enculé ? Envié, haï, dont le numéro se refile pour un plan Q ou lui casser la gueule, romantique aux enivrants transports ou baiseur enfilant les meufs tel du lard sur une brochette, don Juan ou Casanova, Moi tout simplement ?

En me prenant pas mal de râteaux. Une cabane de jardinier. Tout un rayon de chez Truffaut. Mais ça je l’ai senti tout de suite. Pas con Bibi, quand même.

Où sont les femmes bordels ? Partout. Les trouver !

Ô Dieu du sexe ! Comment les séduire ?

Je me suis tapé toute la littérature et les films sur le sujet et fait tapé, aussi...

Ma vérité ? On apprend plus d’une bonne vieille baffe que de 15 heures de film affalé sur un canapé hors d’âge avec toute la bonne volonté du monde, la bière et la quéquette à la main.

Don Juan («je me sens un coeur à aimer toute la terre») Casanova («Rien de tout ce qui existe n’a jamais exercé sur moi un si fort pouvoir qu’une belle figure de femme « ), Rocco Sifredi (« tu la sens ma grosse bite ? Tiens mange » – Icha ! Icha ! Icha ! Han ! Han ! Han !…).

Hitch aussi. Vous vous souvenez de ce coach en drague ? Grand, beau, la chemise  ouverte sur un torse musclé, le sourire facile et toujours une réponse à tout, coooool ?

 

#1 Kevin le serial Fucker.

Moi aussi je me suis dis, Fuck j’y aille. Une ceinture Hermès à 30 euros sur Ebay (v’la l’affaire…) la chemise ouverte sur un tee shirt, veste de chez Brice, cheveux gominés, let’s get the biatch !

Et pour commencer, The Pub, l’Irish Foutain. Une salle rectangulaire spacieuse et virile où l’on entre dans le sens de la largeur avec le bar sur le côté.

J’entre seul, comme un killer. A peine entré, salopes spotted à 15 h. Et en effet, à la faveur d’une contorsion dorsale, une petite tâche sombre apparaît dans le bas des reins de ma cible, ceux que je vais défoncer tout à l’heure, car, comme le dit le dragueur, (serial noceur 52ème minute) : « fille tatouée, tu la mets dans le mille à tous les coups ».

- « Hey Bob ! Comme d’habitude ! »

- « Vous prenez quoi d’habitude ? »

Et meeeeeerde.

Putain il est con ou quoi !!!

Eh oui, la gente masculine n’apprécie guère les mecs de mon espèce. Soit on a sa petite empreinte de cul sur le tabouret d’où on écluse sans fins tous les soirs, soit on se fait balancer des cacahuètes.

Qu’à cela ne tienne, la semaine suivante je reviens, profile bas, et me siffle un bon petit pichet de leffe triple avec un pote. J’en demande un deuxième qu’on entame ensemble avant de se séparer devant le pub, d’où j’entame un smirting visuel avec deux bonnasses à côté de moi. On discute deux minutes, rentrons, et je les rejoins avec mon pichet sous prétexte de continuer mon amorce. Moment... délicat. Elles me font signe de m’asseoir. Prochaine clope il fait froid je réchauffe de la main le dos de ma cible, qui se laisse faire me sourit et que j’embrasse sur la joue… Bibi phoque.

 

La morale de l’histoire.

Il n’y a pas de morale dasn le monde sans pitié de la dragouille, juste des ingrédients.

Il vous faut :

Une apparence de Kevin : taille moyenne, suffisamment épais (ni maigre ni gros mais signifiant « je prend soin de mon côôôôrps… »), une tenue cooool (chacun jugera). Et le gel viveldop, évidemment.

50 euros : 15 par pichet mais prévoir large, c’est le sésame.

Des clopes : en fonction de votre consommation.

Une chaînette dorée avec la corne de l’Afrique,

la Réunion

ou un fer à cheval (vraiment réfléchir avant de se lancer…)

De la pétasse tatouée de préférence (on rentre plus rarement broucouille)

Un endroit sympa (les cibles connaissent les pubs pour leur forte concentration de mâle au mètre carré).

De l’audace ! De l’audace ! De l’audace ! Et des couilles a bord de l’explosion.

 

Devinette : Une insanité se trouve cachée dans le texte.

15 avril 2008

La cave à Momo ! Venez venez venez

La cave à Momo... La bonne vieille cave à momo n'a pas vieillie ! Trop bien l'autre jour j'y ai acheté un vélo pour remplacer le mien volé à la sortie du ciné : in j'ai trouvé exactement le même : modèle couleur et chance extraordinaire, numéro de série ! On trouve vraiment son bonheur chez Momo. Et l'équipe est souriante en plus ! Merci Momo !

 

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